Je n'ai besoin de personne... en fait si, mais, mais non, quel aveu de faiblesse?!  Je vais courir encore plus vite et faire plein plein de choses. Il faut que j'arrive à ne plus penser à moi, il faut donc que j'accélère, vite, vite, pour ne plus voir ce qui ne va pas et tout ira bien.

Une nécessité de faire un point, un temps d'arrêt, de trouver un moment d'introspection.

Dans notre monde qui va toujours aussi vite, aucun aveu de faiblesse n'est possible. Nous devons être forts dans tous les domaines.

Notre maison doit être parfaite et nos enfants doivent faire les meilleurs études. Je fais partie d'un club de sport et je dois être en pleine forme à chaque cours et plus fort que les autres. Ma carrière, je ne vous en parle même pas!

Premier cas:

Je vais bien, si, si, je vais vraiment super bien promis, voire c'est simple pour moi. Tout le monde va bien à la maison. Je n'ai aucun doute, vraiment aucun. Je suis serein et l'avenir est déjà derrière moi, j'ai déjà tout géré... Ma femme (mon homme) est totalement épanoui(e). Notre carrière, je ne vous en parle pas. Les clients (patients), ils se poussent au portillon. Mon entreprise, géniale, j'ai décidé de mettre en place plein de choses. Pourquoi me faire aider?

Cela ne vous rappelle pas un sketch de Dany Boon. Moi oui.

Deuxième cas:

Je ne dors plus la nuit en ce moment. J'en ai ras le bol. J'ai du boulot jusqu'à la fin de la nuit. Mes salariés, ... trop compliqués, je ne communique plus. Du sport en ce moment, je n'ai pas le temps. Si, entre 12h et 14h avec mon DG... La famille, je crois que tout va bien mais je n'ai pas la tête à ça. Quoi? me faire aider. Non, non, c'est passager, temporaire. Pas d'inquiétude, je vais bien quand même. Ma femme (Mon homme), oui, oui, il est en super forme, elle (il) comprend tout. On est fort. Rien ne pourra nous séparer.

Dans les deux cas, la personne n'a pas forcément atteint un point de non-retour mais, il serait intéressant pour elle, d'avoir un regard extérieur.

C'est honteux aujourd'hui pour une grande majorité de personnes de faire appel à quelqu'un d'extérieur. Les raisons sont diverses. Elles sont sociétales mais également liées à l'éducation et à l'évolution du monde. Nos parents n'avaient pas la même lourdeur administrative à gérer, les mêmes droits du travail, les mêmes soucis de communication...

Dur, dur, le regard de nos parents sur notre activité. Comment assumer mes choix sans en faire? Comment être en accord avec les autres sachant que je me bats déjà avec moi même.

 Il faut arriver à faire des choix, arriver à se dire que nous avons besoin de quelqu'un. Pas forcément d'aide au sens péjoratif, mais seulement de faire des choix, prioriser pour améliorer sa vie de tous les jours.

Effectivement, pour certains qui tunnelisent et qui n'arrivent donc plus du tout à appeler "au secours", il ne faut pas hésiter à le faire pour eux.

Il est trop facile d'entendre que:

un tel ou un tel ne va pas bien, mais je les aime beaucoup.

Non, c'est une vraie preuve de faiblesse. Nous devons aider notre prochain lorsque nous allons bien.

Pour faire court, prendre du temps avec quelqu'un est nécessaire (même si pas simple, mais posez vous la question de ,pourquoi ce n'est pas simple de demander à quelqu'un de venir faire le tour de mon entreprise avec moi? Qu'est ce que je me reproche? Pourquoi ai je peur? Je suis toujours le chef et je fais ce que je veux). Prendre du temps pour se re-rencontrer, pour apprendre à se connaitre soi.

6 mois, c'est en général le temps entre notre toute première rencontre, et pour ceux qui démarrent avec moi, le premier RDV.

Pourquoi attendre aussi longtemps?

Le premier RDV est libre et sans engagement. Il n'y a pas de contrat entre nous pour éviter toute peur.

Faisons le choix de vivre et de travailler en prenant le temps de réfléchir à ce que nous voulons faire de notre vie professionnelle (et .... donc familiale).

Faisons le choix d'avoir un copilote, de prendre un temps ensemble, de se poser.